'L'endroit parfait pour y vivre', titrait chaque année la gazette locale au sujet de Napier Lane. Ses habitants n'étaient pas peu fiers de cet hommage, jusqu'au jour où Anfisa Téliéguine y emménage. Arrivée d'on ne sait où, avec son accent russe et ses manières bizarres, elle plante du lierre et construit un poulailler sur ce qui était auparavant un ravissant jardin à l'anglaise. La vieille femme vit recluse, volets fermés et inquiète, il va sans dire, tout son vosinage.