Accusé d’avoir empoisonné son épouse, le pharmacien Louis Danval est condamné en 1878 aux travaux forcés à perpétuité, puis envoyé au bagne de Nouvelle-Calédonie, alors qu’il ne cesse de clamer son innocence. Vingt-quatre ans plus tard, avec l’appui du journaliste Jacques Dhur, il obtient une grâce présidentielle qui lui permet d’être libéré. Il se battra le reste de sa vie pour obtenir la révision de son procès. Il lui faudra attendre vingt ans de plus pour obtenir l’annulation de sa condamnation et une réparation sous la forme du versement d’une rente, quelques mois à peine avant son décès. Son affaire s’inscrit désormais dans les annales des plus célèbres erreurs judiciaires de France.